Mary

J'avais écris cette histoire à l'époque où j'étais au lycée et donc, ça remonte loin

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Depuis la mort de sa mère, Mary, âgée de 8 ans a des pouvoirs surnaturels...

Lorsque je m'éveillai, j'aperçus Mary à la fenêtre de ma chambre. Elle se tenait tendue, muette, en train de regarder par la fenêtre. Reprenant peu à peu mes esprits et d'une voix restreint, je lui demanda:
_ Mary, qu'est-ce que tu fais ici ?
_ Je regarde la Lune..., me répondit-elle avec un large sourire.
_ La Lune ? Lui demandai-je en me frottant les yeux.
_ Oui... Pendant mon sommeil, je l'ai entendu m'appeler. Elle m'a appelée par mon prénom, dit-elle.
_ Ecoute-moi Mary. Tu as sûrement dû faire un rêve, répondis-je en baillant.
Elle se tourna vers moi, le regard vif. Je ne pus m'empêcher de regarder ses yeux qui me semblaient troublés.
_ Non, je ne rêvais pas...
Je me levai hors de mon lit et m'approchai d'elle en râpant le sol de mes deux pieds nus. Je m'agenouillai à ses côtés. La Lune soulignait son doux et joli visage dont la pâleur me surprenait à tel point qu'elle me semblait maladive, mourante.
_ Mary, tu as rêvé, c'est tout! lui dis-je en lui caressant ses cheveux d'un noir obscur.
_ Non, c'était bien réel. Cette voix qui m'appelait était celle de maman.
_ Mary, écoute-moi, ta mère est...
_ Oui, je sais. Elle est morte.
_ Je sais à qu'elle point elle doit te manquer et à moi aussi elle me manque mais on n'y peut rien, les gens meurent un jour ou l'autre.
_ Oui, je sais mais elle me manque tellement que j'en ai mal au coeur. Je me sens si seule sans elle...
_ Mary, je suis là moi.
_ Oui, je sais papa.
Elle me souriait, cherchant dans mes yeux le réconfort et la protection.
_ Allez, viens me faire un gros câlin, lui dis-je en ouvrant mes bras.
Elle se blotti contre mon épaule, je la serais très fort contre moi en couvrant de baiser ses cheveux.
_ Et maintenant, va te rendormir, d'accord ?
_ D'accord papa. Je t'aime.
_ Moi aussi, je t'aime ma puce, lui répondis-je en lui donnant un baiser sur la joue.
Et elle repartie, le sourire aux lèvres, dans sa chambre. C'est alors qu'elle s'arrêta devant la porte et faisait des gestes avec les mains comme pour trouver la sortie.
- Mary, qu'est-ce qu'il y a ?
- Papa, mes yeux, ils me brûlent, je ne vois plus rien...
Je me rua sur elle et lui pris la main pour la rassurer.
- Papa est là, ma puce. N'ai pas peur, d'accord ? Montre moi un peu ça !
Je regardais dans ses yeux, ses iris étaient devenus noirs.
- Papa, ça me brûle...
- Ne bouge pas, je vais appeler le docteur.
- D'accord mais fais vite !

Je sortis de la chambre en évitant de peu de me casser la figure mais rien n'était plus important que Mary, la seule et unique chose qui restait dans ma vie. Sans elle, je ne serais sans doute plus de ce monde. Je pris le téléphone et composa le numéro que je connaissais par coeur car Mary n'était pas une enfant comme les autres d'après les médecins. Le téléphone sonna, une personne décrocha et y répondit faiblement en baillant :
- Allô ? Qui est à l'appareil ?
- Docteur, venez vite, c'est Mary !
- J'arrive tout de suite, ne vous inquiétez pas !
Le docteur connaissait les symptômes de Mary, il la connaissait au niveau du caractère mais aussi des autres côtés qui sont aussi bien mystérieux pour lui que pour moi et notre entourage. Mary se sentait responsable de la mort de sa mère et donc, elle culpabilisait pour une chose dont elle n'y était pour rien. Je remontais à l'étage et Mary était à terre, inconsciente. Je me penchai sur elle et tout en essayant de la réveiller, je lui disais :
- Mary, réveille toi mon bébé, s'il te plait, réveille toi. Je t'en supplie, tu es la seule chose qui me reste. Je n'ai pas envie de te perdre et malgré ce que peuvent dire les gens, ça m'est bien égale que tu sois différente des autres enfants. Je t'aime comme tu es et cela ne changera jamais, tu m'entends ? Jamais !!
Je n'en pouvais plus, la peur de la perdre était trop forte. Je me mis à pleurer de tout mon être sur son ventre, les poings serrés.
- Mary. Marrrrryyyyyy. Reviens à moi, je t'en supplie...
Soudain, une petite main pris une de mes mains en la serrant très fort.
- Papa ? Entendis-je doucement
- Mary ? Dis-je en relevant la tête et en m'apercevant qu'elle avait rouvert les yeux malgré qu'ils étaient toujours noirs.
- Papa, je...
Je pris sa main qui était devenu froide par la peur sans doute et je la couvris de baiser.
- Je suis là ma puce, n'ai pas peur, le docteur arrive !
- Papa, je vais...
- Non, ne parles pas, garde tes forces pour après, tu en auras besoin...
- Papa, je vais mourir ?
Cette question m'a refroidi sur place. Est-ce Marie avait peur de la Mort ? Est-ce qu'elle pensait partir sans vivre sa vie le plus longtemps possible, sans avoir un homme avec qui vivre, l'aimer, avoir des enfants et vieillir en étant sûr d'avoir donner le maximum pour ses enfants et ses petits enfants avant de rejoindre le Paradis.
- Mary, ne dis pas de bêtises, tu ne vas pas mourir, d'accord ?
- Papa, pendant que j'étais parti, j'ai vu Maman qui me tendait la main à travers une vive lumière blanche. Est-ce que c'est le Paradis, papa ?
- Sans doute mais ce n'est pas ton heure, ma puce, tu as toute la vie devant toi...
- Papa, j'ai peur...
- Je suis là, chut !!!!!!!!!

Le docteur ouvrit la porte de notre maison et se rua en haut de ma chambre en criant "J'arrive, ne vous inquiétez pas !"

Le docteur s'approchait de Mary qui était allongée sur le sol. Lorsque Marie le vit, elle lui dis avant de retomber dans le coma :
- Oh docteur, je suis contente de vous voir...
- Mary ? Marrrryyyyyy ! Docteur, faites quelque chose, je vous en supplie !
Le docteur posa sa valise et tout en se déshabillant, me dit :
- Allongez la sur le lit et laissez-moi faire !

Le docteur se pencha sur Mary et déboutonna sa chemise de nuit. Des marques de sang avaient recouvert son ventre. Les marques de sang y avait formées des lettres qui formait le mot : " Kill me ! ".
- Docteur, que se passe t-il ? lui demandai-je, l'air inquiet et effrayé à la fois.
- Je ne sais pas mais tout ça ne sent pas bon. Je m'inquiète de plus en plus de l'état de santé de Mary et ce n'est pas la première fois qu'on voit des messages écrits sur les parties de son corps.
- Vous croyez qu'elle est possédée ?
- Peut-être bien ! Nous ne pouvons rien confirmer. Il faut avant tout essayé de la…
- Docteur, ça va ?
Le docteur resta figé sur place, comme s'il avait vu quelque chose. Ses lèvres remuaient mais aucun son n'en sortait. Soudain, la bague de Mary (que sa mère lui avait donné avant de mourir) se mis à briller d'un vert de plus en plus intense. La lumière était trop forte, nous étions obligés de nous couvrir les yeux pour ne pas devenir aveugle. C'est alors que Mary se levait et d'un mouvement de sa main, envoyait le docteur à l'autre bout de la pièce.
- Mary, qu'est ce que tu as fais ?
Son regard me terrorisait, ça ne pouvait pas être ma petite Mary qui puisse réagir de cette manière.
- Papa, aide-moi… Tue-le… Non, je ne veux pas ! Tue-le, c'est un ordre… Nonnnnnnnnnn, cria t-elle à travers la pièce.
Quelqu'un semblait communiquer au travers de Mary et lui ordonnais de faire une chose qui était complètement absurde mais Mary s'y refusait. Elle n'allait sûrement pas lui résister longtemps, Mary était une enfant fragile. Soudain, elle se dirigea vers le docteur en train de se relever et le prit à la gorge.
- Marrrrrrrryyyyyyyyyyy, criais-je mais elle semblait ne plus contrôler son corps. Elle était devenue invulnérable.
Je courus vers elle et essayait de retirer ses mains du docteur qui était en train de s'étrangler mais elle était trop forte. Elle se retourna et avec ses yeux, elle m'envoyait à l'autre bout de la pièce. Voyant la scène, j'essayais de la résonner.
- Marie, lâche ce docteur, il est là pour t'aider, pas pour te faire du mal. Tu m'entends ?
- Tues-le… Non, je ne veux pas le tuer… TUESSSSSSS-LEEEEEEEEEEEE !!!!!!!!!!!!!!!!!

C'est alors qu'une lumière aveuglante blanche surgit de la pièce. Je ne pouvais rien voir, je me cachait les yeux et m'efforçait d'aller vers Marie et le docteur en train d'agoniser en rampant sur le sol. J'entendis à travers la lumière, Marie en train de se parler à elle-même.
- Je ne peux pas le tuer, il est là pour m'aider ! Non, il n'est pas là pour t'aider mais pour te faire du mal. Et ton devoir est de le tuer alors fais-le, vite !!!!!!!!!!!!! Nonnnnnnnnnnnn !!!!!!!!!!!!!!

Ce fût sa dernière parole.

Peu de temps après, la lumière disparut et le calme revenait dans la chambre. Marie était agenouillée à côté du docteur en train de pleurer. Je m'approchais en essayant d'oublier la douleur et vu que le corps du docteur était sans vie en train de nager dans son propre sang.
- Mary ?
- Papa, qu'est-ce que j'ai fait ? Me demanda t-elle en montrant ses mains remplis de sang.

FIN

Jaime beaucoup, cest mon genre d'histoire sa ^^

Ah, ravie que ça te plaise

bvo